Elle monte, s’assoit sur un strapontin et extrait de son sac un petit nécessaire à maquillage. Ses cils croulent déjà sous le mascara, mais elle se lance tout de même dans un acrobatique replâtrage. Tout le monde la zyeute en douce tandis qu’elle se dessine des yeux de biche dans son microscopique miroir couvert de poudre. On voit son oeil ripoliné se refléter dedans. Le métro la ballotte, mais d’une main sûre, sans baver, sans déborder, sans même se crever l’oeil, elle beurdoie. Clac, elle referme le nécessaire à maquillage, le glisse dans son sac et descend à Volontaires.